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30 octobre 2014

Le Siné Saloum

L’amas coquillier de Diorom Boumack, un trésor culturel du Delta du Saloum
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L'amas coquillier de Diorom Boumack est l'une des principales attractions du Delta du Saloum (centre-ouest), qui figure depuis 2011 sur la liste du Patrimoine mondial de l’Unesco.
La colline de coquillages de Diorom Boumack se trouve dans cette localité située près de la frontière du Sénégal avec la Gambie. Deux choses frappent le visiteur : la quiétude et la verdure des lieux.
Un paysage d'une rare beauté s'offre aux villages de Toubacouta et de Soucouta, situés de part et d’autre du fleuve Bandial.
L’accès à l’amas coquiller se fait à l’aide de la pirogue, sur le Bandial, en bordure duquel se trouve une belle forêt de palétuviers. De nombreuses espèces d’oiseaux en quête de nourriture peuplent la mangrove de Toubacouta.
De ce village, pêcheurs et touristes sautent dans les pirogues, pour sillonner les fleuves et bolongs du Delta du Saloum, et déboucher sur l'amas coquillier de Diorom Boumack, l'une des principales attractions du Delta du Saloum.
La traversée du Bandial, de Toubacouta à Diorom Boumack, dure une trentaine de minutes au moins, à travers de nombreux ilots de coquillages.
Debout, dans une pirogue motorisée, un sac en bandoulière, le guide touristique Bacary Mané donne aux compagnons de voyage une idée de l’endroit à visiter. "Nous allons visiter l’amas coquillier, une île artificielle âgée d’un millier d’années", explique M. Mané, qui est par ailleurs directeur d’une radio communautaire à Betenty, un village du Delta du Saloum.
Plus la pirogue s’éloigne de Toubacouta, plus l’amas de coquillages se rapproche. "Nous sommes arrivés", fait observer Bacary Mané, environ 30 minutes après le départ de la pirogue.
L’île de Diorom Boumack est une masse de terre d’environ 400 mètres de long et de 15 mètres de hauteur. Elle offre une vue panoramique sur le Delta du Saloum, qui est parsemé de forêts.
Sur la base de travaux réalisés par des archéologues, Bacary Mané et son collègue Mamadou Dieng racontent l’histoire de l’amas coquillier. Selon eux, l’endroit était autrefois habité par les hommes.
Des traces d’opérations militaires restent sur cet endroit, qui a récemment accueilli des exercices des armées sénégalaises et françaises. L’île est peuplée de nombreux baobabs et fourmille de plantes sauvages.
Il faut emprunter un sentier, pour monter sur l’île aux coquillages, où l’on découvre une centaine de tumulus funéraires. Certains baobabs, communément appelés "gouy guéwél", auraient servi de sépultures, selon les guides touristiques. Ils signalent toutefois qu’il n’existe pas d’ossements dans les trous de ces arbres géants.
BHC/ESF/ASG/APS

 

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