« Des actions de retrait ont été menées pour sécuriser les enfants contre les dangers qui sont liés à leur présence dans la rue. Donc le gouvernement du Sénégal a décidé de protéger résolument ses enfants en menant des opérations autour des différents artères de la ville pour repérer et récupérer tous les enfants en situation de dangers et les amener directement au centre de GINDDI », a déclaré Me Niokhobaye DIOUF. Il ajoutera qu’une équipe d’assistance sociale se dirigera vers les familles pour s’enquérir de leur conditions de vie, récupérer leurs numéros de téléphone. Il poursuit, que L’Etat du sénégal, est aussi prêt pour appuyer ses familles vulnérables par des politiques d’accompagnement pour aider ses personnes démunies. Il faut aussi noter que c’est un projet de vaste envergure qui va nous permettre de stopper ce fléau », renseigne-t-il non sans omettre de se référer à la loi n° 2005-06 du 10 mai 2005 relatif à la lutte contre la traite des personnes et pratiques assimilées et à la protection des victimes. Loi qui stipule que « Quiconque organise la mendicité d’autrui en vue d’en tirer profit embauche, entraîne ou détourne une personne en vue de la livrer à la mendicité ou d’exercer sur elle une pression pour qu’elle mendie ou continue de le faire est puni d’un emprisonnement de 2 à 5 ans et d’une amende de 500 000 francs à 2 000 000 francs. Il ne sera pas sursis à l’exécution de la peine lorsque le délit est commis à l’égard d’un mineur, d’une personne particulièrement vulnérable en raison de son âge ou de son état de santé ayant entraîné une déficience physique ou psychique, de plusieurs personnes, de recours ou d’emploi de contrainte, de violences ou de manœuvres dolosives sur la personne qui se livre à la mendicité ».
Niokhobaye de persister qu’il est urgent que l’Etat du Sénégal prenne ses responsabilités pour mettre fin à ce fléau qui est la mendicité.
Ayant pour vocation d’accueillir les enfants en situation difficile, de les prendre en charge jusqu’à la réinsertion familiale, le centre GINDDI, nous apprend l’adjoint de la directrice dudit centre, Etienne Dieng qui soutient que la place de l’enfant n’est pas dans la rue, mais plutôt dans leur famille
« Le retour en famille se fait d’abord par la prise en charge complète de la personne recueillie, ensuite l’enquête sociale, la médiation entre la famille et l’enfant, et enfin les remettre à leur famille », conclut Etienne Dieng.
Ayant pour vocation d’accueillir les enfants en situation difficile, de les prendre en charge jusqu’à la réinsertion familiale, le centre GINDDI, nous apprend l’adjoint de la directrice dudit centre, Etienne Dieng qui soutient que la place de l’enfant n’est pas dans la rue, mais plutôt dans leur famille
« Le retour en famille se fait d’abord par la prise en charge complète de la personne recueillie, ensuite l’enquête sociale, la médiation entre la famille et l’enfant, et enfin les remettre à leur famille », conclut Etienne Dieng.