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10 juillet 2016

Les Bassaris et les Bédiks

Bassaris et Bédiks, installés entre le XIe et le XIXe siècle dans le Sénégal oriental (région de Kédougou), ont développé des cultures spécifiques, vivant en symbiose avec l’environnement naturel.

Vivant à l’extrême Sud-Est du Sénégal, dans des zones difficile d’accès, ils ont su garder vivantes leurs traditions.

Andel, village Bédik

LES BASSARIS

Les Bassaris sont un groupe ethnique établi principalement sur les plateaux du Sénégal oriental, à la frontière avec la Guinée, dans la zone de Salémata.

D’après une légende Denianké, les Bassari seraient des descendants de l’empire Peul païen, fondé au VIe siècle par Koli Tenguella. Au XIXe siècle, fuyant les Peuls et l’islam, ils viennent se réfugier dans ces montagnes où ils habitent encore à l’heure actuelle. Leurs villages, bâtis dans les collines, sont difficilement accessibles.

Au centre de chaque village se trouvait historiquement une hutte plus grande, l’ambofor, où les jeunes – hommes et femmes – vivaient ensemble et où sont conservés plusieurs objets rituels. Une vingtaine de ces villages subsistent dans la zone.

Les Bassari ne connaissent pas les castes. Ce sont avant tout des chasseurs et des cultivateurs, mais on y trouve aussi des forgerons, des vanniers et des potiers. Les jeunes sont séparés en huit classes suivant leurs âges.

Le nom Bassari vient des Peuls, mais eux-mêmes se dénomment Beliyan, et leur langue l’oniyan.

L’animal fétiche des Bassaris est le caméléon

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