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14 août 2016

Les côtes sénégalaises

Les eaux sénégalaises notamment celles qui bordent la presqu’île du Cap-Vert, sont parmi les plus poissonneuses du globe, à cause d’un phénomène appelé « upwelling ». Il s’agit d’une remontée d’eaux froides le long de la pente du plateau continental. L’aspiration vers la surface est provoqué par l’alizé qui repousse vers le large les eaux superficielles.

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Pirogues à Saint-Louis

Au Sénégal, cette remontée est accélérée par la présence de canyons sous marins qui font effet de « tuyères ». L’eau remontée est froide et riche en sels nutritifs. Grâce à l’éclairement solaire, ceci provoque une production importante de plancton, base de la chaine alimentaire. L’upwelling est permanent au large du Sahara occidental et sa durée décroit lorsque l’on se déplace vers le sud. Au large de Dakar, il dure de novembre à juin.

UN PEUPLE DE PÊCHEURS

Les populations sénégalaises qui vivent le long des côtes ont une très ancienne tradition des métiers de la mer. Trois communautés se distinguent particulièrement : les Wolofs de Guet Ndar (Saint Louis), les Lébous du Cap-Vertet de la Petite Côte, et les Sérères Nyominka des îles du Saloum.

Source : MATHIEU, 1991

L’ancêtre de la pirogue sénégalaise remonterait au XVIe siècle. Elle était constituée au départ d’un simple tronc évidé, propulsé à la pagaie. Vers le début du XVIIe, on assiste à l’apparition de la voile. Les éperons faisant office de brise-lame et les bordées sont rajoutées au cours du XVIIIe. Enfin, le moteur hord-bord est apparu vers 1950.

Aujourd’hui, on estime qu’il y a plus de 60 000 pêcheurs et 8 000 pirogues motorisées.

[d’après F. Macqueron, X. de Reviers et M. Schaan]

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